Dimanche 1er avril 2007 - 17h00 Choeur et Orgue
"En route vers Pâques, lumière et obscurité"
Programme Les artistes invités...
  • Prélude et Fugue en mi mineur

L[.] BOSHLETTE (?-?) - orgue

  • Orpheus

Franz LISZT (1811-1886) - orgue

  • Grosse Festefantasie

L[.] BOSHLETTE (?-?) - orgue

  •  

  • Requiem

- Introït et Kyrie

- Offertoire

- Sanctus

- Pie Jesu

- Agnus Dei

- Libera me

- In Paradisium

Gabriel FAURE (1845-1924)

- version pour soli, choeur, violon et orgue

Chœur de l’Atelier, direction : Gérard HEITZ

Tout jeune mais déjà porteur d’un avenir prometteur, le « Chœur de l’Atelier » fut créé en 2004 par son chef Gérard HEITZ. Ce dernier a étudié le piano, l’orgue et le chant, qu’il a travaillé respectivement sous la direction de Jean BIZOT et d’Odette REMY. Gérard HEITZ, professeur de chant et de technique vocale au Conservatoire à Rayonnement Communal de Metz-Sablon est également chef des chœurs de l’Association Lorraine des Amis de la Musique (ALAM) ainsi que du groupe vocal de REMILLY. Le « Chœur de l’Atelier » compte actuellement trente-huit choristes composés essentiellement d’élèves chanteurs. Il s’est produit dans la région messine et en Allemagne. En 2005, le chœur s’est produit dans des airs classiques allant de Bach à Verdi. En 2006, il a donné le Requiem de Fauré. Actuellement le chœur prépare un programme composé d’airs et de chœurs d’opéra Français et Italiens.

Christophe DURANT

Né en 1980, il débute ses études musicales à l’Ecole de Musique de Sarrebourg dans la classe d’orgue de Jean BIZOT. Il entre en 1998 au Conservatoire National de Région de Metz dans la classe d’orgue de Norbert PETRY. Il obtient en 2000 le Premier Prix d’Orgue et de Formation Musicale à l’Unanimité. L’année suivante, il obtient le Premier Prix de Perfectionnement d’orgue, la Médaille d’or de Musique Ancienne, également à l’unanimité. Il poursuit sa formation par l’étude du clavecin et de l’écriture. Il enseigne au Conservatoire de la Ville de Saint-Avold. Il est formateur et oragniste à la Maîtrise de la Cathédrale de Metz et dirige le Chœur des Fontaines de Saulny. Il se produit régulièrement en tant que soliste ou accompagnateur avec divers ensembles. Il est organiste titulaire de l’orgue historique Jean-André Silbermann (1746) de Saint-Quirin en Moselle.

 

Direction : Gérard HEITZ

Soprano: Françoise DURET

Baryton : Jean-Marc BEST

Violon : Mélodie HEITZ

Orgue : Christophe DUIRANT

 

Choeur de l'Atelier

Christophe DURANT, organiste

Présentation du Concert

En ce dimanche des Rameaux, à quelques jours de Pâques, nous avons voulu  faire partager avec les œuvres musicales de ce concert un peu de ténèbres, un peu de lumières. Ce concert s’articulera en deux parties : la première nous fera entendre l’orgue et la seconde le chœur. Nous vous souhaitons un agréable moment.  

« Si nous avions réussi à incarner totalement nos pensées, nous aurions souhaité représenter le caractère idéalisé, éthique des harmonies que diffuse chaque œuvre d’art »

Grâce à ce poème symphonique, histoire contée en musique du célèbre mythe d’ « Orphée » perdant à jamais Eurydice, Franz Liszt, autre grand compositeur romantique, livre ici un pamphlet pour l’expression de l’art musical de son temps. Cette œuvre va également nous dévoiler les multiples facettes et combinaisons de timbres parfois insoupçonnées de notre orgue. Ici, plus qu’ailleurs l’ombre et la lumière mis en avant par les subtilités harmoniques et mélodiques vont se disputer la victoire… 

Pour finir notre première partie dédiée à l’orgue, nous retrouvons L[.] BOSHLETTE, avec une « Grosse Festefantaisie », véritable jaillissement de lumière et de joie après la douloureuse nuit de Pâques.

 « Mon Requiem… on a dit qu’il n’exprimait pas l’effroi de la mort, quelqu’un l’a appelé une berceuse de la mort. Mais c’est ainsi que je sens la mort : comme une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux »

 C’est à la suite du décès de sa mère que Gabriel Fauré, compose en 1888 son ouvrage le plus connu. Dans cette œuvre intime, aux mélodies suaves où se mêlent les timbres colorés des voix et des instruments, il nous est rappelé la souplesse du chant grégorien, loin des pathétismes parfois pompeux des contemporains du musicien. Bien qu’incroyant, le compositeur nous offre une œuvre contrastée, augurant la souffrance de la croix et attendant l’accueil infini de Dieu. Ici chaque mot est mis en valeur par le rythme ou la mélodie, comme pour mieux nous en révéler leur sens profond.

 «Ce Requiem est doux comme moi-même »

 Sept pièces forment ce Requiem. L’Introït et le Kyrie débutent pieusement pour s’éclaircirent dans la confiance et la sérénité. L’Offertoire, confié au chœur est exposé en canon. Le Sanctus, fait d’arpèges transcende une atmosphère contemplative hommes et femmes se répondent, mais l’Hosanna sera mis à l’honneur par des motifs plus rythmés. S’en suivra le Pie Jesu, ici une voix de soprano implore doucement et calmement le Père dans une touchante prière. L’Agnus Dei très développé n’est pas sans rappeler l’Introït. Le Libera me, chanté durant l’Absoute, offre une atmosphère angoissante où la déclamation du ténor est tendue. Les rythmes y sont bousculés et syncopés. Mais le calme revient sur Et lux perpetua. Enfin, au Paradis – In Paradisium – dernière antienne de l’Absoute propose une série de balancements berceurs – la douceur de la mort, selon l’auteur – et l’œuvre s’achève tendrement dans le calme et la paix… 

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